La caselle de Nouel
Construite autour de 1850, la caselle de Nouel est une des plus belles du Quercy, l’une des plus grandes aussi : sa surface au sol est de 15,5 m2, son diamètre de 4,90 m et sa circonférence extérieure de 22 m. Sa hauteur ( 5,45 m ) en fait la caselle la plus haute de la région. C’est un des rares exemples locaux de caselle à toit pointu. le prix de sa construction était estimé à 150 francs-or dans une liste successorale de 1860.
La caselle de Nouel dépendait d’une importante ferme située dans un vallon en contrebas, aujourd’hui ferme de Jayriès, exploitée par la famille Brunet. Avec son enclos, la caselle de Nouel facilitait le travail de l’éleveur qui pouvait ainsi, en plein causse, mettre son troupeau à l’abri en cas d’intempéries ou le regrouper pour les soins ou les comptages. Une trentaine de bêtes ( brebis et agneaux ) pouvaient y être rassemblées. En 1974, une première consolidation de la caselle avait été effectuée par son propriétaire Jean-Paul Brunet, aujourd’hui décédé, qui avait changé les poutres du linteau, évitant ainsi l’écroulement inéluctable de l’édifice. La restauration, complète et remarquable, a été entreprise à la fin de l’année 2011 par sa femme, Emma Brunet et leur fils Matthieu, soutenus par l’ASEL. Le chantier a été conduit par l’entreprise Lancini, de Beauregard. La toiture a été totalement reprise, nécessitant l’emploi de 35 palettes de lauzes récupérées d’une grange à Promilhanes. Mises bout à bout, ces lauzes composeraient un linéaire de 830 mètres. Le chapeau et l’épi de faîtage, tout en haut de la toiture, sont d’origine. Le montant des travaux été pris en charge pour moitié par le propriétaire et l’autre moitié par le Département et la Région.
Texte : Extrait de la description du PNR des Causses du Quercy.
Vous la croisez au détour de la balade des châteaux, le long de la route de Cahors, agréable aire de pique-nique…
Les caselles et les murets du causse
Au-delà de cet ouvrage particulier qu’est la caselle de Nouel, les caselles sont présente dans tout le causse de Lalbenque. Vous les rencontrerez au détour de vos balades, dans les bois et les truffières, le long des routes…
Constructions en pierres sèches datant pour la plupart du XIXe siècle, elles étaient des abris pour les bergers et le bétail.
Le causse de Lalbenque est tissé de murs en pierres sèches qui délimitent les chemins et les bois, et marquent le paysage du passage de l’homme.